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Afrux d wemcic (kab/fr)
Tegzem tasa mi yas nesla i wefrux yeţţuγu.
d-acu yellan ? anwa i t-yezlan ? d-amcic ! iks-as aqaru ! Dayen tura, ulla ay d-nenna, ur yeţţuγal ad yecnu, afud yeγli mi t-id-nebwi, tanṭelṭ-is a d-as necfu, Amcic yedda, ulla d-neţţa, i leḥu d-amezwaru, mi γ –d-iwala neγza aẓeka, ulla d-neţţa a yeţţru, Inṭeq yenna : « Aya yemma, limer ḥṣiγ aka ar a teḍṛu, mačči tili a t-ččeγ irkweli ?? A wen inniγ : ‘ Amacahu, amacahu i srafeg ihi, iḍil akin i yiγallen, acemma ur t-id-yenni, wisen d-acu i t-yuγen ? ’ A-tt-rum kan anectagi, imir a teţţum dayen. Wellah ! mačči mi tneṣfeḍ ceγl-ik, a t-ğğeḍ aken ! » Transcription : Icerfan Le chat et l'oiseau Prévert Un village écoute désolé Le chant d'un oiseau blessé C'est le seul oiseau du village Et c'est le seul chat du village Qui l'a à moitié dévoré Et l'oiseau cesse de chanter Le chat cesse de ronronner Et de se lécher le museau Et le village fait à l'oiseau De merveilleuses funérailles Et le chat qui est invité Marche derrière le petit cercueil de paille Où l'oiseau mort est allongé Porté par une petite fille Qui n'arrête pas de pleurer Si j'avais su que cela te fasse tant de peine Lui dit le chat Je l'aurais mangé tout entier Et puis je t'aurais raconté Que je l'avais vu s'envoler S'envoler jusqu'au bout du monde Là-bas c'est tellement loin Que jamais on n'en revient Tu aurais eu moins de chagrin Simplement de la tristesse et des regrets Il ne faut jamais faire les choses à moitié |
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