#1
|
||||
|
||||
Tadukla
Lekdeb teṭfeḍ di ṣṛima-s
nann-ak : « anef-as ! ma teddiḍ yides a-ţţ-amseḍ », ul-iw bezef εebeγ-as ţţεebga temal-as cfuk-id a gma tγelṭeḍ, tbedleḍ dheb s nḥas dayen qḍεeγ layas ẓṛiγ ur d-ţţiḥnineḍ… tadukli nebna cukeγ tecfiḍ-as, rriγ-n laεnaya thudeḍ-as lsas, xtaṛeγ-k d-gma lhem-iw teḍṣiḍ fellas, ak ţţuγ terra tmara ig εeddan dayen i εedda ayen i d-yusan mreḥba-s, innid ma tecfiḍ asen deg deflawen ? innid wi tufiḍ di temda i γemqen ? ur ḍelmeγ teẓṛiḍ asa tesεid iḥbiben, as ma tendemḍ a d-akwiḍ tadukli a-ţţ-id mektiḍ daw wakal zedγeγ dayen, mačči aka i nwiγ a d-ffeγ targit, tdegeṛd-iyi γliγ anda ullac talwit, d-azrem i d-ufiγ deg uxxam mi ziγ tameddit, εemdeγ yeqes-iyi ţţwalliγ dunit yides friγ iwumi sriγ i lferḥ ucmit ? γurek a-ţţ-γileḍ yernayi usawen, mi yi teğğiḍ helkeγ di tmura ibaεden, lmuţţ a-ţţ-qableγ mačči seg wid yugwaden, d lmektub aka ţţnaγeγ xas d-aγrib ar a neṭleγ am frux deg deflawen… Matoub Lounès Lbabur 1985 Transcription : Icerfan |
#2
|
||||
|
||||
Yalla Seddiki (Mon nom est combat) Du mensonge tu saisis la bride, on te dit : abandonne-le donc. Si tu vas avec lui, tu te saliras. Mon cœur, je l’ai trop chargé, et son fardeau a basculé. Souviens t’en, frère : tu as failli. Tu as troqué l’or pour le cuivre ; c’est fait : l’espoir est annihilé, je sais que ta tendresse ne renaitra pas. L’amitié que nous avions édifiée, tu t’en souviens, je crois, je lui ai forgé une protection, tu l’ébranles en ses fondations. Je t’ai élu pour frère, tu as raillé ma souffrance ; force m’est d’oublier : ce qui advint est révolu, advienne que devra. Dis, t’en souvient-il, de ce jour dans les neiges ? Dis, qui trouveras-tu pour secours dans la mare profonde ? Je n’ai commis nul tort, tu le sais. Aujourd’hui tes amis sont légion ; à l’heure des regrets, tu te réveilleras, tu te rappelleras notre amitié, n’importe, sous terre, j’habiterai ! Tel n’était pas le terme qu’à mon rêve j’espérais. Tu m’as bousculé, j’ai basculé en ce lieu sans rémission. C’est un serpent qui m’aborda, retour le soir à ma demeure. Il m’a mordu, selon mon vœu : j’en ai fini avec ce monde ; à quoi bon le hideux bonheur ! Prends garde si tu crois que la pente montante me vaincra, me laissant au plus mal dans ces contrées lointaines. La mort, je lui ferai face, je ne suis pas de ceux qu’elle épouvante ainsi au destin je m’affronterai, dussé-je mourir enseveli en terre d’exil tel un oiseau qui périt dans les neiges. |
#3
|
||||
|
||||
|
|
|