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Yemut ciṭan (kab/fr)
Yemut ciṭan
Laεğǧeb yenul igenni caylellah win t-ixedmen, Laḥyatu Llah Xumeyni ameqṛan deg inselmen, mačči kan d-Lcah d-Iran uwmi yezmer i γeḍl-it, Xumeyni yenγa ciṭan a t-yexzu Ṛebbi, yeneεl-it, si fini, yemut ciṭan si fini, yemut ciṭan yezi-yas-id s wudem neṭṭa yugwad a t-iγuṛ, kečč ! amek ar a yexdem yeddem γures acaquṛ, ur s-yeğği ara lṭan ad i cehed, ad yesteγfeṛ yewet-it lkuri meṛṭan ṛuḥ-is dina i t-yeqfeṛ, si fini, yemut ciṭan si fini, yemut ciṭan laεmam imi slan yemut feṛḥen akw mačči d-kra, lexbaṛ yuγed akw tamurt asa lin-t akw tebbura, ma d-lmacayex dṛuṛan nann-as : adyu fellanneγ, anaγ a tadyant yeḍṛan asa ig mut baba-t-nneγ, si fini, yemut ciṭan si fini, yemut ciṭan imdanen bezaf ğehlen am lmal nebla ameksa, mačči d-aḥmal iγ ḥemlen s lxuf i nḥad tilisa, a d-ǧebden akw iẓuṛan aγ afen ullac degnneγ, tura i kcem-aγ waṭan amek ar a teḍṛu yidnneγ, si fini, yemut ciṭan si fini, yemut ciṭan ata yuzled Xumeyni yennayasen : ur ṭṭagwadut ! ḥeqṛen-t akw medden d-ṭṭirni yuγal amzun d-ṭṭametut, erret-iyi nek d-ṣelṭan fekt-iyi ad aγeγ amkan-is, ad ẓṛen amek ig ga ciṭan anεam ih a Si Lunis, si fini, yemut ciṭan si fini, yemut ciṭan γran a sidi lfaṭṭiḥa rna-as daεwa lxiṛ tafat deg asen temḥa ulac aniwa yeğğa bxiṛ acḥal deg usan d wuḍan lmuluk nedhen : a yaḥnin !!! wagi yeγleb ciṭan a negr nwen a lmumnin ! si fini, yemut ciṭan si fini, yemut ciṭan Transcription : Imminig La mort du Diable Pierre Jean de Béranger Du miracle que je retrace Dans ce récit des plus succincts, Rendez gloire au grand saint Ignace, Patron de tous nos petits saints. Par un tour, qui serait infâme Si les saints pouvaient avoir tort, Au diable il a fait rendre l'âme, Le diable est mort, le diable est mort. Satan , l'ayant surpris à table, Lui dit : Trinquons, ou sois honni. L'autre accepte, mais verse au diable Dans son vin un poison béni. Satan boit, et, pris de colique , Il jure, il grimace, il se tord Il crève comme un hérétique. Le diable est mort, le diable est mort. Il est mort ! disent tous les moines ; On n'achètera plus d'agnus. Il est mort ! disent les chanoines ; On ne paiera plus d'oremus. Au conclave on se désespère : Adieu puissance et coffre-fort ! Nous avons perdu notre père. Le diable est mort, le diable est mort. L'amour sert bien moins que la crainte : Elle nous comblait de ses dons. L'intolérance est presque éteinte : Qui rallumera ses brandons ? A notre joug si l'homme échappe, La vérité luira d'abord. Dieu sera plus grand que le pape. Le diable est mort, le diable est mort. Ignace accourt : Que l'on me donne, leur dit-il, sa place et ses droits. Il n'épouvantait plus personne ; Je ferai trembler jusqu'aux rois. Vols, massacres, guerres ou pestes, m'enrichiront du sud au nord. Dieu ne vivra que de mes restes. Le diable est mort, le diable est mort. Tous de s'écrier : Ah ! brave homme ! nous te bénissons dans ton fiel. Soudain son ordre, appui de Rome, voit sa robe effrayer le ciel. Un chœur d'anges, l'âme contrite, dit : Des humains plaignons le sort ; de l'enfer saint Ignace hérite. Le diable est mort, le diable est mort. |
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